L’ours du Pays Toy a toujours faim
L’ours n’a pas cessé de vadrouiller tout l’hiver entre le Val d’Azun et le Pays Toy. http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Presence-Localisation-Suivi/2014/2014-04-24-ours-vadrouille-vallee-Gaves-entre-fevrier-avril-2014.php Il fallait bien qu’il trouve facilement le garde-manger en ce début de printemps. C’est chose faite !
Premières prédations.
Depuis que la neige est partie et que le soleil réchauffe, les bêtes sont sorties autour des granges. L’herbe pousse en altitude et les voici dans les estives intermédiaires. Une transhumance qui n’a pas échappé à Martin qui a su en profiter pour se rassasier depuis la fin de la semaine dernière.
Un bélier à Destrade pour se mettre en bouche puis, dans la nuit de dimanche à lundi, un autre sur l’Estibe prélevé sur le troupeau de Thierry Lassalle-Carrère. Un abonné au casse-croûte du plantigrade. Et puis quelques ruches pour le dessert.
Il n’y a rien à y faire….
On nous dira qu’il faut respecter des préconisations de surveillance des troupeaux. « Des bonnes pratiques » selon les conseils écologistes qui n’ont jamais gardé les moutons. Il faut un chien de protection, des clôtures et un berger. « LA solution est connue » selon Gérard Caussimont du FIEP. Foutaise diront les professionnels de l’élevage. Le chien de protection ne sert pas à grand-chose… il a même fallu le retirer. Tout au mieux il va mordre les mollets des randonneurs. Mais pour la carte postale, c’est beau. Et puis ça fait marcher le business de quelques structures par ailleurs abusivement subventionnées par des fonds publics. Les clôtures… des filets électrifiés… Face à un ours ce n’est pas dissuasif, c’est folklorique. Quant au berger, il en faudrait beaucoup pour faire les 3x8 durant 7 jours /7 et par tout temps. Mieux vaut travailler à l’usine, on est à l’abri avec tous les WE libres, le téléphone portable, la TV…. Un lit confortable et pas toujours seul… Mais la tentative a été faite l’an dernier. Le plantigrade malin s’est servi pendant que le berger se faisait un petit roupillon… sous la tente.
En fait, le vrai problème ce n’est pas la protection et la surveillance mais l’ours. Retirez l’ours, comme ce fut le cas dans certaines vallées depuis quelques années et la tranquillité revient sans mettre en péril la biodiversité, bien au contraire.
Et comme lo Moussu va encore avoir faim…. Sauf accident, nous sommes partis pour de nouvelles prédations durant l’été.
Louis Dollo
- Dossier Ours dans les Pyrénées http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/Ours_des_Pyrenees.htm
- Le suivi des ours en 2014 http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Presence-Localisation-Suivi/2014/Suivi-Ours-2014.php
Rédaction
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