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Présidentielle : réunion publique UMP de soutien à Nicolas Sarkozy

vendredi 20 avril 2012 par Rédaction

Devant une cinquantaine de personnes, la fédération départementale de l’UMP présidée par Gérard Trémège a tenu hier soir, à la salle Jean Bourdette à Argelès-Gazost, une réunion publique de soutien à Nicolas Sarkozy. L’occasion pour le secrétaire départemental Artiganave, son jeune suppléant aux législatives Clément Menet et Gérard Trémège d’intervenir et d’inviter militants et sympathisants à garder confiance. "Jamais un Président de la République n’a été autant massacré que Nicolas Sarkozy", s’est insurgé le maire de Tarbes.

Artiganave :
« Nous ne croyons pas que François
Hollande puisse et sera Président de la République. On est abusé par les
sondages. Nous sommes là pour continuer à mobiliser. Les Français ne peuvent
pas se tromper sur le choix du Président. Ils ont toujours élu des Présidents
de haut vol. Nous pensons que François Hollande ne fait pas le poids. Il faut
continuer à le dire. Cette élection ne doit pas être fatale pour le peuple
français et la nation française. Les orages qui s’accumulent au-dessus de notre
pays font que le peuple français ne peut pas faire le choix de l’errement, de l’errance
 et d’une navigation à vue avec quelqu’un
qui n’a sans doute pas la stature, ni le corps et en tout cas pas le programme
et les idées pour mener la France dans les années qui viennent sur le chemin du
redressement économique, du redressement financier et du redressement social.
Les socialistes n’ont pas évolué. Ce sont les mêmes depuis très et trop longtemps.
Nous qui n’avons jamais été socialistes et qui portons notre pays dans notre
cœur, nous voulons le redressement du pays. Nous voulons que ce pays se
modernise, se réforme. La France a les moyens d’affronter ce monde avec ardeur,
réalisme, pragmatisme. Il faut que Nicolas Sarkozy soit réélu dans 15 jours. Il
faut que nous le portions, qu’il soit en tête largement dès le 1er
tour afin d’affronter un second tour où tout change. Dès le soir du 1er
tour, les compteurs seront remis à zéro. Une autre élection va commencer avec
un débat. François Hollande refuse le débat. Il a peu de choses à dire. Deux
débats sont nécessaires pour expliquer les choses aux Français. Nous pensons
que Nicolas Sarkozy est le seul homme de la situation 
 ».

 

Clément Menet,
suppléant d’Artiganave aux législatives : «  normal'>Ce qui est fondamental dans cette élection c’est de faire en sorte que
les Français se posent ce que je crois être la seule vraie bonne question.
Aujourd’hui, on a l’impression que beaucoup de Français se posent la mauvaise
question qui est : « Quel avenir pour Nicolas Sarkozy ? »
La véritable question c’est la suivante : « Quel avenir pour notre
pays, pour les différentes générations, pour nos enfants<span
style='mso-spacerun:yes'>  ? ». Clément Menet a voulu démontrer,
diapositives à la clé, les différences entre les deux principaux candidats.
Pour lui, au niveau économique Nicolas Sarkozy a un très bon bilan ( « C’est
lui qui a le mieux protégé en Europe  ») ; au niveau social « Nicolas
Sarkozy a fait la réforme des retraites, il a valorisé l’école et la famille » ;
les valeurs de la République ont été renforcées : « justice,
sécurité, laïcité, poids de la France sur la scène internationale
 ».

On aura observé qu’à l’applaudimètre, le jeune intervenant a
été plus applaudi par l’auditoire que son aîné lourdais (sic).

Gérard Trémège :
« Des gens sont déçus par Nicolas
Sarkozy. Ils ne sont pas déçus par le président de la République. Ils sont
déçus par le personnage. Ils ne sont pas déçus par la place de la France dans
le monde, par ce qu’a fait le président de la République Française avec <span
style='mso-spacerun:yes'> Madame Merkel <span
style='mso-spacerun:yes'> pour sauver l’Europe, sauver l’Euro. Ils ne
sont pas déçus par ce qu’a fait le président Sarkozy avec le Royaume Uni pour
sauver la ville de Benghazi. En Côte d’Ivoire, le nom de Nicolas Sarkozy
représente quelque chose. C’est le personnage qui a commis des erreurs de
positionnement. Ces erreurs, personne ne les lui pardonne. Le président d’Alstom
Patrick Kron m’a dit que le Fouquet’s <span
style='mso-spacerun:yes'> était d’une banalité consternante. Qu’on ait
pendant 5 ans matraqué cette histoire-là, c’est scandaleux. S’agissant du
bouclier fiscal, quand Nicolas Sarkozy a été élu en mai 2007, il n’y avait pas
de crise, le chômage était à 7,5%. Il diminuait tous les mois. Les perspectives
économiques n’étaient pas mauvaises. Le fait de dire à ce moment-là aux
Françaises et aux Français : dans un pays moderne, on veut que les gens
qui ont les moyens investissent, il est choquant de prendre plus de 50% de ce que
gagnent les Français. D’où l’instauration d’un bouclier fiscal de façon à ce
que personne ne paye plus de 50% d’impôts, tous impôts confondus. A ce
moment-là, ce n’était pas choquant. Aujourd’hui, M. Fabius propose un nouveau
bouclier fiscal. Autre élément : c’est le massacre. Jamais dans l’histoire
de notre pays un Président de la
République n’a été autant massacré pendant la durée de son mandat comme l’a été
Nicolas Sarkozy. Ça nous choque profondément. On n’a jamais traité le président
Mitterrand de « Voyou » (allusion au titre de Marianne). Qu’on n’ait
pas de respect pour l’homme, qu’on n’aime pas son comportement, on peut l’accepter
mais il faut avoir le respect pour le président de la République française. Ce
massacre-là laisse des traces chez nos amis. D’autre part, qu’on dise que
Nicolas Sarkozy n’a pas tenu ses engagements en matière de chômage, c’est
oublier la violente crise qui a frappé
le monde. C’est être aveugle ou de mauvaise fois. Ensuite il y a la mauvaise
information que l’on véhicule et martèle : la suppression des droits de
succession. En réalité, on a porté le seuil de l’exonération de 100 000 euros
à 150 000 euros par enfant et dans le même temps on a créé une tranche
supplémentaire à 45% (au lieu de 40%). Autre fausse information : Nicolas
Sarkozy  a supprimé l’impôt sur la
fortune. Ce n’est pas vrai. Si par malheur, M. Hollande est élu, il ne touchera
pas à la réforme de l’impôt sur la fortune. Je terminerai en vous disant que
dans ce magma, dans cette tempête, il y a quelqu’un qui tient la barre et la
bateau France va droit vers sa destination. Il faut garder confiance
 ».